.
Nicolas vit sur un fil là-haut il avance. La toile efface son vertige.

L’écriture, le regard, le geste; la poésie, la photo, la peinture.
Maintenant il peint.
D’abord à deux, artiste quadrumane explosif:
depuis 1996 («La Galerie» à Genève) jusqu’en 2001 (Lanester, Bretagne) en passant par la Fondation l’Estrée en 1997.
Depuis il a réappris à peindre à deux mains.

L’huile pour la matière, le couteau pour le danger.
Quelques expositions communes avec «les amis de la peinture» de Neuchâtel, une exposition personnelle à la galerie Carmin de Fribourg en 2020. La galerie YD en 2022.
Ne pas tomber! Avancer.
Le fil qu’il peint le retient là-haut et le guide.

Pourquoi je peins

La peinture, pour moi, c’est d’abord l’écriture d’un poême :

 Van Gogh immobile glane la plaine Une corde s’éclaire En écheveau Torturé

 C’est son début. Ici s’est annoncé mon amour de la peinture. Par l’écriture, le regard. Ce poême a gagné un concours du salon des poêtes à Lyon vers 1987.

 Bien plus tard, avec un ami, j’ai peint.

Nous appelions ça Bomb’art. Au fur et à mesure des rires, des discussions, des désaccords nous construisions un artiste quadrumane explosif. De la bombe et de la matière.

Les expositions ont commencé à la galerie « La Galerie » à Genève en Février 1996 pour finir en Février 2001 à la Galerie « La Rotonde » à Lanester en Bretagne. Entre les deux quelques expositions en particulier « le carnaval par Bomb’Art » à la Fondation l’Estrée en Janvier 1997.

À noter notre prix du jury à la biennale de Chêne-Bourg de 1996.

 Dans ma cuisine, depuis, j’ai dû réapprendre sans bombe pour rester digeste.

J’ai essayé plusieurs techniques avec le « club des amis de la peinture » de Neuchâtel et participé à plusieurs expositions collectives dans son cadre.

Par l’huile j’ai retrouvé la matière , par le couteau la force, l’inconscience, la vie. Ne cherchez pas pourquoi. Ressentez-le plutôt. Si vous y parvenez, j’ai réussi.

Je cherche mes fantômes.

Les votres leurs ressemblent-ils ?

Je creuse mes abysses vers un lieu où les humains convergent. J’ai du boulot.